1 août 2014

Girls fait de nous des héroïnes comme les autres

Il y a quelques jours, je lisais un article dans Elle à propos d'une certaine Lena Dunham. Je n'avais absolument aucune idée de qui était cette personne. Rien d'étonnant à cela. D'abord parce que j'ignore souvent l'identité des gens qui font l'actu dans les magazines féminins. Et aussi parce que, de manière générale, je découvre les choses et gens à la mode à partir du moment où ils ne sont plus du tout à la mode.

Bref, je ne connaissais pas Lena Dunham mais je trouvais son petit minois sympathique alors j'ai tout de même lu l'article qui lui était consacré. Considérant, après lecture, que la jeune femme était super coolos, j'ai décidé de m'intéresser à elle, puis à son oeuvre. Et j'ai regardé Girls. Un épisode d'abord, puis deux, puis toute la première saison...
























Enfin une série qui ressemble aux filles réelles de ma génération. Je fuyais depuis un moment les séries destinées aux femmes pour des raisons très simples et pragmatiques : à chaque fin d'épisode de Gossip Girl ou de Sex and the City, j'éprouve un sentiment assez désagréable à l'égard de ma propre vie. Si je compare ma vie à celles des héroïnes, un constat s'impose : je serais une pauvre fille dodue mal fagotée à la vie sentimentale misérable.

















Carrie face à son plus gros problème : choisir une robe haute couture pour rejoindre son amoureux sensuel et fortuné dans un vernissage sur la terrasse d'un hôtel cinq étoiles.


La plupart des séries de ce genre que je connais vendent du rêve (voir l'image ci-dessus). Celle-ci nous propose la réalité. Ni plus ni moins belle que la mienne, que la vôtre. Les jeunes diplômés se cherchent, les appartements sont petits, les seins ne sont pas toujours ronds, fermes et pointés vers le soleil... et pour autant personne ne semble au bord du suicide ! Les personnages sont comme nous ; ils sont imparfaits, mais ils s'en contentent. Déjà parce qu'ils n'ont pas tellement de choix, mais aussi parce que ce sont justement leurs imperfections qui font leur succès (eh oui, parce qu'être normal ne fait pas d'eux des losers) !

Ne vous méprenez pas. J'aime bien Sex and the City. Mais dans Girls, j'apprécie d'être un personnage de série comme les autres. Parfois même, je suis une héroïne bien lotie. Après un épisode, je me sens bien dans mes converses. Et ça, mes ami(e)s, ça fait vraiment plaisir !


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